Bubo sous les tropiques

Da gentañ ur ger evit ar brezhonegerien : digarezit arc'hanon met e Madagaskar eo diaes din mont war an internet setu keit a ma vezhin du-hont, ne vo ket skrivet e divyezh war va blog. Re a amzer e kemerfe. Evel just e kendalc'hin da skrivan e brezhoneg pa 'vin distro e breizh. 

Après quelques jours passés à Tana, dans les embouteillages et le joyeux bordel de la capitale, me voilà enfin chez moi dans la paisible ville d'Antalaha. Je suis bénévole pour aider le jardin botanique de Macolline à se développer. Ma mission principale est d’aménager le bâtiment qui se trouve à l'entrée du parc pour en faire un pavillon d'accueil et d'interprétation. Tout est à faire et il y a énormément de projets parallèles (guide, documents pédagogiques, communication en générale...), à réaliser avec les moyens du bord (et tant mieux !). Je ne reste que jusqu'au 16 décembre. Autant dire que je n'aurais jamais le temps de tout terminer. Dommage, il va falloir que je revienne...  
Mes conditions de travail sont... proche du paradisiaque. Un logement de fonction que je ne pourrais jamais m'offrir en tant que vacancière, une équipe de malgaches super sympa et tout ce qu'on peut trouver sous les tropiques... Avec les inconvénients qui vont avec aussi bien sûr mais c'est plutôt sympatique. J'ai déjà tellement de choses à raconter, mais j'aurais un peu de mal à vous décrire mon quotidien sur ce blog... tout me paraîtrait trop éloigné de la réalité. Mais on peut dire que c'est dépaysant, parfois surréaliste, que chaque jour apporte son lot de surprise et que je suis heureuse d'être là, même si la vie à Belle Rose n'est pas rose tous les jours...
Ici on peut voir la grande propriété où j'habite. Je dors dans le bâtiment à trois branches au nord.
Petite présentation du paysage de mes journées :

Voilà où je me réveille

Ensuite je vais dans mon salon et je prends mon vélo

Voilà la vue du salon avec la mer de l'autre côté du chemin (j'entends les vagues de on lit) et la maison de Jébien qui monte au cocotier qu'on voit au fond avec sa machette pour me décrocher des noix.

Je prends la route

Je pédale, je pédale... et j'arrive au bourg (la moitié du chemin) où je m'arrête parfois pour voir Marie-Hélène, ma patronne en quelque sorte, qui tient la pharmacie. 

Je pédale encore, après 7 km je suis de l'autre côté d'Antalaha et j'arrive à Macolline.
Voici l'entrée avec le bâtiment que je dois aménager. 

Ici on peut voir mon trajet quotidien : A ma maison, B Macolline.

Pour l'instant le bâtiment est vide. Les femmes qui font de la vannerie s'y installent pour travailler. 

Voilà pour la petite présentation de mon environnement. La prochaine fois je vous montrerai la flore et la faune (Homo sapiens compris) qui m'entoure. 

Ici je vis au rythme du soleil 5h30-17h30 et à 20h je suis au lit et les journées passent à une vitesse surprenante.

Internet c'est comme l'eau et l’électricité : c'est pas garantie, donc je préfère vous prévenir qu'il n'y aura pas de nouveau post tous les deux jours.     

Veloma !