mardi 5 décembre 2017

peintures miniatures

Er mare-mañ e 'm eus bet c'hoant ober livadurioù bihan, hep abeg ebet.
Ober a ra vat... da gendec'hel.


Peintures de 4x4cm à la gouache en écriture automatique. Juste comme ça...









vendredi 1 décembre 2017

una noche en mexico

Voilà un petit test d'animation qu'on a fait pour s'amuser avec mon frère pendant notre super résidence. Oui, j'aime toujours les pixels et l'esthétique un peu kitch des vieux jeux vidéos... C'est un souvenir d'un beau crépuscule à San Cristobal de Las Casas où j'étais partie me planquer dans un jardin boisée. Les lucioles s'étaient illuminées tout autour de moi et j'avais eu l'impression un moment de me retrouver dans un décors de Miyasaki.


 

Vous pouvez le visionner sur openprocessing afin de profiter un maximum de ce magnifique travelling. Ouais on est des chefs. Plus rien ne nous arrêtera ; notre prochaine étape : refaire notre propre Final Fantasy.

lundi 11 septembre 2017

les limites de ma tolérance





C'est la jungle à la maison, tout à l'heure j'ai même trouvé un triton paumé dans la cuisine.

mardi 5 septembre 2017

rezidañs !

Allez, on passe direct aux news, plus fraiches que fraiches, car c'est limite du direct.
Cette semaine on a décidé avec mon frère Gweltaz de faire une petite résidence artistique pour le fun. Illustration ? Programmation ? Son ?... on sait pas trop mais on va tester des trucs et on va essayer de présenter ces trucs ici, en toute humilité bien sûr, car ce ne sont que des trucs, sans but précis.

Là on s'intéresse aux images animées par programmation, donc Gweltaz a repris un vieux dessin que j'avais réalisé pour "ar gwim", pour tester les effets de profondeur. Passez votre souris dessus et faites de grands mouvements de droite à gauche. Trop bien non ?

C'est bon on est paré, demain on sort une nouvelle version de Final Fantasy 7 redessinée à la gouache.


 

lundi 4 septembre 2017

petite mise à jour ?

Hola amigos !
je tentais un nouveau record de "non postage" sur mon blog et je dois dire que je suis assez fière. Une bonne année et demie : quelle classe !
Mais bon, c'est la rentrée, alors on va p'tet s'y remettre.
Oui, parce qu'in real life, je fais quand même des trucs.
Commençons par les news pas fraiches pour pouvoir passer en toute sérénité à la suite.

Y'a eu l'écriture et le tournage des 18 épisodes de la saison 2 de "Louzaoueg Anna", la mini série en breton sur les plantes pour l'émission Mouchig Dall sur France 3. 



Il y a eu aussi une série d'illustrations pour des pseudo-animations dans le nouveau documentaire de Soizig Daniellou, Botoù koad dre-dan.



Une série d'illustrations scientifiques pour une revue sur le lichen de Bretagne Vivante. Le lichen au microscope c'est un super décors de science-fiction avec des petits tardigrades tous mignons qui s'y baladent.  




Et puis je me suis mise à l'animation traditionnelle avec mon petit tableau véléda. J'ai fait une série de 8 courts métrages sur le plancton pour la station biologique de Roscoff. Paf, en voilà une. 




Et aussi un peu de BD politico-écolo-engagée avec un petit fascicule pour expliquer (un peu) la crise laitière et la réforme de la politique agricole commune, pour les députés Jean-Luc Bleunven et Yves Daniel.

Mais ce qui m'a occupé le plus c'est la création d'une nouvelle pièce de théâtre avec la troupe La Obra de Douarnenez et la troupe Andamio Teatro Raro du Guatemala. S'en est suivi une tournée et un voyage de quatre mois en Amérique centrale, que j'espère avoir le temps de vous raconter ici bientôt.






mercredi 24 février 2016

Plaidoyer pour les zones humides

Attention ça va scroller sec avec cette note sur les zones humides d'après une conférence de Jean Jalbert (directeur du centre scientifique de la Tour de Valat à Arles) à laquelle j'ai assisté l'autre jour à Océanopolis. 'Faut aller à ces conférences ! La prochaine est sur le plancton. You-pi !

Ah ! Je vois une mains qui se lève au fond... Oui ? Ca veut dire quoi "scroller" ? Eh bien c'est le petit geste que tu fais avec ton petit doigt sur la molette de ta souris pour faire défiler l'écran. Voilà. D'ailleurs je me demandais si ce terme s'appliquait également au défilement tactile sur smartphone...

Mes amis, je vous laisse sur cette question existentielle.








*Ici je ne parle que des zones humides littorales. En tant que Bretonne, c'est ce qui me concerne directement. Mais il existe plein de types de zones humides... mais ça aurait été un peu long.

mardi 2 février 2016

Louzaoueg Anna


Disadorn a zeu e vo skignet evit ar wech kentañ "Louzaoueg Anna", an abadennig am eus skrivet ha kinniget evit abadenn Mouchig Dall. Ur rann a vo skignet bep sizhun war frañs 3 d'ar sadorn adalek 10e50. Enno e vo komzet diwar-benn ar plant gouez a c'heller kavout e Breizh ha petra ober ganto. 
Pa vo bet skignet an 18 rann e rin an test : daoust ha gouest e vefec'h da reiñ anv an 18 spesad treset er jenerik amañ a-hus ?

Le premier épisode de Louzaoueg Anna (l'herbier d'Anna) sera diffusé samedi prochain sur France 3 Bretagne dans l'émission en breton pour enfant Mouchig Dall. 18 épisodes pour apprendre à reconnaître et à utiliser quelques espèces végétales communes en Bretagne. Réalisé par Ronan Hirien, scénarisé et présenté par moi-même. Sauriez-vous reconnaître toutes les espèces que j'ai illustré dans le générique ?

mardi 1 septembre 2015

En vrai je bosse...


Bon en gros tout ça pour excuser le fait que je n'ai pas terminé mon histoire. 
Vraiment pas le temps mais ça devrait revenir en octobre. 
Et pour ceux qui ne comprennent pas ctrl z (genre les newbs de l'informatique) ; c'est le raccourcis clavier pour revenir en arrière dans beaucoup de logiciels.
Désolée, je sais que ce blog était encore un des rares endroits "cat free" sur internet (pour les newbs : sans blague sur les chats) mais bon franchement les chats et les ordis... J'ai l'impression qu'ils maitrisent les raccourcis clavier comme personne, ils nous en apprennent des nouveaux tous les jours. L'autre jour j'ai même surpris celui-ci en train de trifouiller le code source d'un site internet. 
Serait-ce donc vrai ? Les chats vont-ils gouverner le monde grâce à l'internet ? 
Je vous laisse y réfléchir et je me remet au boulot.

lundi 13 juillet 2015

Cher journal #2

Où en étions-nous... ah oui, le vomi.
Ca n'a duré qu'un jour mais le reste de la semaine a tout de même été assez rude. Lorsque je ne cuisinais pas, je restais au fond de ma bannette. Eh oui le golf de Gascogne ce n'est pas l'endroit le plus fun à traverser.  Voici pour exemple une petite séance de cuisine. 
   




Je précise que tout est vrai et il y aurait encore plein d'anecdotes de cuisine à raconter mais ce serait un peu long. Mais rassurez-vous, il y avait des jours moins galère que d'autres où on pouvait même poser des choses sur le plan de travail sans que tout se casse la gueule. Génial ! 
Et en prime vous avez droit à quelques photos pour vous aider à mieux imaginer. 


L'arrière du bateau : le super squat pour éplucher les légumes en regardant l'horizon. 
On peut voir la cuisine et au dessus le légumier dans lequel on peut ramper pour aller chercher ces ******* de citrons.  



La cuisine au petit matin. Un espace trois étoiles avec vue sur la mer, chauffé quand il fait froid, ventilé quand il fait chaud et qui ne prend presque pas la pluie. Sur la gauche c'est l'étagère à épices et à droite on peut voir la grosse gazinière avec des rebords pour caler les marmites.



Et là le plan des vivres sur le bateau (qu'on peut apercevoir dans cette note) . Oui ce n'est pas raconté dans la bd mais aller chercher les ingrédients c'est déjà toute une aventure. 

jeudi 25 juin 2015

Cher journal #1

Bon, voilà, alors, je viens de rentrer d'un petit tour dans l'eau pour aller voir une petite forêt avec un beau bateau à voiles... et j'aimerais vous raconter tout ça.
Je ne vais pas tout vous raconter parce que ce serait un peu long...
Oui parce que le principe d'un bateau à voiles c'est qu'il flotte sur l'eau et qu'il est poussé par le vent ; oui, oui, oui... Alors que l'avion, lui, n'est pas poussé par le vent ; non, non, non...
Donc, si, par exemple, on veut traverser un océan (mettons l'atlantique...) ça prend un peu plus de temps qu'avec un avion. Bref, mon petit tour dans l'eau a duré un peu moins de cinq mois.

Mais avant de commencer notre petite histoire, plaçons le décors, et en dessin s'il vous plait. (Cliquez sur l'image si vous avez vraiment une mauvaise vue).


Voilà le Bel Espoir II, la goélette à hunier de l'association AJD pour laquelle je suis bénévole (cf notes de blog plus anciennes). Oui j'avoue, c'est pas mal comme décors. En plus ça bouge et ça avance (nuance), comme en témoigne la carte de notre trajet ci-dessous.
Pour ce qui est des personnages, nous étions 33 à l'aller. Pour des raisons de confidentialité, je ne vais pas tous vous les décrire ici mais ils se reconnaitront sûrement dans mes anecdotes (big up !!).
A la distribution, j'ai reçu le rôle de la cuistote, ou cambusière si vous préférez. Donc désolée pour les fan de navigation, mon témoignage sera celui de celle qui avait la tête dans les gamelles plutôt que dans les cartes. 



Donc voilà, ça c'était pour la mise en situation. Maintenant on peut rentrer dans le vif du sujet. 






mercredi 22 avril 2015

E bro Guyane evit poent

Mat an traou ganin. A-benn nebeut e vin e Martinique da atapout ar vag da zistrein d'ar ger. Ur bern traou m'bo da gontañ deoc'h. En ur c'hortoz, tu zo selaou ouzh Frañs bleu frañs bleu breizh izeeeeel evit kaout kelou ouzhin. Pokou

jeudi 15 janvier 2015

C'est parti !

Ata tudoù,
Ne vin ket er vro evit ur pennadig. Mont a ran ur wech all war bourz ar vag evit keginañ. Ar wech-mañ ne vin ket war ar Rara met war ar Bel Espoir. Ur vag nevez ha tud nevez da anavezout evidon. Met ne vo ket pell ar Rara rak an div vag a veajo asambles evit treuziñ ar mor atlantel. 
Eus porz Brest e loc'ho ar bigi disul o tont. Mont a ran kuit evit ur veaj a bado pemp miz. 
Ne 'm o ket internet war ar vag, met klask a rin kavout amzer evit tresañ ha gellet kontañ deoc'h pep-tra pa vin distro. 
Kenavo. 

Oyez, nombreux lecteurs de ce blog (hum hum...) je m'en retourne vers de lointaines contrées tropicales à bord de ce beau navire. Comme son nom est doux à mon ouïe, le Bel Espoir ; l'espoir de réussir la tâche qui m'est confiée, celle de préparer des bons petits plats pour la trentaine de personnes avec qui je vais vivre étroitement pendant le mois et demi qui nous permettra de traverser l'océan atlantique. 
L'espoir aussi de trouver un peu de temps pour faire des dessins qui me permettront de raconter mon aventure dès mon retour. Bon, il faudra être patient parce que je pars pour cinq mois.

Tout ça pour dire que le départ approche à grande vitesse. On a commencé à avitailler le bateau. Vous imaginez la quantité à stocker pour un mois et demi pour 35 personnes ? Eh bien ça demande des muscles, de la logistique et au moins un level 165 à tetris pour tout faire rentrer dans les coffres. 

Si vous avez toujours rêvé de revivre la scène de Titanic. Je parle de celle où y'a des gens qui agitent des mouchoirs sur un quai, qu'on soit d'accord, vous pouvez venir me dire au revoir dimanche 25 janvier au port de Brest. 



samedi 10 janvier 2015

Je suis Charlie

Contre la violence, continuons d'admirer tout ce qu'il y a de beau. 

mardi 14 octobre 2014

C'est quoi secrétaire ?

Petite anecdote. Toujours sur le Rara, mais juste pour un week-end près de Roscoff. 
J'entends souvent des trucs qui me donnent envie de faire des petits strips, mais c'est pas souvent que je prends le temps de les faire. 


mardi 30 septembre 2014

Stockholm / An Aber-Wrac'h

Eus Stockholm betek an Aber-Wrac'h e bourzh ar Rara Avis... Diaes eo  kavout ar gerioù evit kontañ va beaj, ken stank eo ar pezh am eus bevet en diabarzh. Ar santimant am eus eo bet netaet va empenn gant an dour hag an avel hag adkavout a ran fromoù kozh, dozoloiñ a ran lod nevez... Ata, va spered 'zo chomet stanket war ar mor, luskellet gant ar gwagennoù. Ha war va skeudennoù ha tresadennoù, ne vez gwelet siwaz, nemet ur sell dister eus an diavaez. 

J'aurais du mal à raconter mon voyage sans m'épancher en un long récit dégoulinant de sentiments et d'expressions romantico-bohèmes... et ce n'est pas trop la vocation de ce blog - ah bon il a une vocation ce blog ? -.
Donc je vais plutôt faire un récit très simplifié et en image, et pour tout ce qui touche aux émotions, je ne peux que vous inviter à prendre la mer.
C'est par ordre chronologique. Vous pouvez cliquer pour agrandir.



Mon premier croquis pour apprivoiser le Rara. Je suis arrivé la nuit précédente sur le bateau. J'ai cuisiné mon premier repas et je ne sais pas trop quoi faire maintenant...


Avant notre départ je visite un peu Stockholm. Tout est beau et propre. Je m'émerveille devant les belles familles suédoises. C'est con mais j'ai vraiment l'impression d'être dans une brochure d'Ikea. Ici au musée d'art moderne. 


La rue me joue une scène.


On est enfin parti. La vue est magnifique et je suis un peu frustrée d'être occupée en cuisine. Finalement, quand le plat est au four, j'ai une petite demi-heure pour faire un croquis. Je rajoute un ours pour faire plaisir à une passagère (il est énorme à côté de la maison...)


Vue sur l'annexe sur le pont-avant et sur la cuisine à l'arrière.


On arrive à Visby sur l'île de Goltland (Suède). Il fait super chaud.


A Visby c'est la semaine médiévale ; l'évènement que certains attendent toute l'année. Les gens sont à fond, ils ont tous des beaux costumes et ça me fait bizarre d'être la seule pas déguisée, d'habitude c'est plutôt l'inverse. A la sortie d'un bar médiéval où on boit de l'hydromel - qui coute un bras - à la lueur des bougies, un ogre bourré me prend dans ses bras en criant des trucs en Suédois. Je rencontre des jumelles elfes suisses qui me raccompagnent au port. Soirée surréaliste.



De retour à la "maison" quand le bar est fermé... plutôt classe.


On reprend la mer... Sur le bateau je m'active, la cuisine c'est pas de tout repos, alors je savoure chaque moment où je peux observer l'horizon. La mer ça revigore le corps et ça repose la tête. Tout l'inverse de ma condition de freelance sur terre. Malgré le travail, pour moi c'est des vraies vacances.


Kathleen est avec moi à la cuisine. On forme une bonne équipe bien complémentaire, sans aucun accroc pendant toute la traversée. Ici je lui faisais essayer mon aquarelle dans le carré équipage. 


L'esthétique industrielle qui précède notre arrivée au port de Copenhague ne me laisse pas indifférente.




Petite anecdote de Paul pendant l'escale à Copenhague.


Célia fait aussi partie de l'équipage. C'est la crevette du groupe, qui rigole, qui fait des massages, qui dessine au bic et vomit pendant ses quarts quand ça bouge. On se fait un petit face à face de croquis et j'utilise un bic pour lui faire honneur. 


Il est 6 heures et on doit partir tôt de Copenhague. Dans ma bannette je suis réveillée par de la musique super forte et je me dis que ça doit être un ordre du capitaine pour réveiller l'équipage. En montant sur le pond je me rends compte que c'est quatre jeunes qui terminent leur soirée sur un radeau. Même sur un bateau on peut avoir des problèmes de voisinage. 
De très mauvais DJs mais un beau lever de soleil.   

Pendant deux jour il n'y a ni photo ni dessin. La mer est agitée, le vent est contre nous. J'essaie de faire mon boulot au mieux et de maintenir tout ce qui vole dans la cuisine. Pour ne pas tomber malade et garder l'énergie je danse, je chante, je me dis que je suis sur un manège et essaie de m'amuser du bateau qui se couche d'un côté et de l'autre. Quand tu n'est pas à fond, tu restes au fond de ta bannette. Dans notre petite cabine on est quatre et pendant deux jours chacun quitte son lit uniquement pour aller faire son quart. C'est une drôle d'ambiance que je suis contente d'avoir vécu.


On passe le canal de Kiel pour aller de la baltique à la mer du nord. Le Rara semble tout petit à côté des navires de charges qui se croisent tous ici. Sur le canal les matelots s'emmerdent, les conditions de navigation ne sont pas ce qu'il y a de plus fun, mais en cuisine je savoure et je me dis que c'est le moment où jamais de faire un far breton... que je rate lamentablement. 


Ma magnifique petite cuisine avec vue sur l'horizon, le meilleur endroit sur le bateau.
Francis et Philippe (des passagers anciens marins) venaient de cuir les pains qu'ils avaient préparé. 
Eh oui, si tu veux du pain frais, il faut le faire. J'aurais été contente de le faire mais ça faisait beaucoup en plus de la cuisine alors les passagers volontaires s'en chargeaient.


Après le canal, nous avons fait 8 jours de mer sans escale. Le vent était contre nous, la mer était parfois bien agitée et le moteur ronflait sans arrêt. Le moral de certain s'assombrissait et des petites tensions étincelaient par-ci par-là. De mon côté j'enviais parfois l'ennui de certains. Les moments où je pouvais m'abandonner à la contemplation étaient rares. 
J'ai aimé cette semaine où les journées se ressemblaient en suivant un rythme bien réglé. Chacun prend ses petites habitudes, le bateau devient une micro société où les relations sont simples et où tout devient une question d'équilibre.



Photo volée en venant servir le dessert. Habituellement je ne venais pas manger dans le roof avec les autres. Quand tout le monde était à table c'était mon calme après la tempête. La pression retombait d'un coup et avec Kathleen on pouvait profiter du silence (heum... du ronronnement du moteur) sur le pont pour picorer notre repas tranquillement. 

Ensuite il y a une micro escale à Dunkerque sous la pluie pour acheter du lait, une encore plus micro escale sur la petite île de Sark et une soirée mémorable à Guernsey. 


Il est déjà temps de mettre le cap sur l'aber Wrac'h. Je profite de chaque dernier moment avec avidité. Tout est teinté de mélancolie. 
Au dernier repas les passagers chantent leur version spéciale des "copains d'abord" pour l'équipage ; ils me vannent sur mon far breton, évidemment j'ai la larme à l'oeil. 

Je me lève tôt et je bois une dernière tisane cheap en regardant l'horizon ; le soleil se lève et le ciel est rose au moment où nous passons le phare de l'île vierge. Je suis contente de voir Plouguerneau.
Les dauphins s'amusent autour du bateau comme un comité d'accueil. Je m'allonge sur le filet à l'avant pour savourer ce moment comme il se doit. 


A l'arrivée tout le monde reprend sa vie comme si de rien n'était. En rentrant chez moi j'ai l'impression d'avoir rêvé cette parenthèse au goût d'éternité.